La veille je suis venu balader dans la région de La Givrine, mais la pluie puis le brouillard m’avait empêché de faire mon tour prévu et m’avait privé du panorama depuis les sommets. Je décide donc, en ce beau dimanche après-midi (mais venteux), de revenir combler cela. Je me gare sur la route de La Givrine – Genolière, on peut venir en train, mais en été c’est plus sympa avec mon scooter. On longe la route, puis je passe devant la Glacière de La Genolière, comme j’y suis descendu la veille, je ne fais pas d’arrêt et je continue par la route. Juste avant la ferme de Haut Mont, on bifurque à droite sur un chemin pédèstre puis on traverse brièvement la forêt. Ensuite les choses se compliquent car les indications deviennent sporadiques et je cherche le chemin. C’est une sorte de No Man’s Land et les différentes personnes rencontrées ont conu le même soucis. Par un bref passage en forêt on rejoint la cabane de Rochefort.
Je marque une pause à cette cabane, l’exterieur est joli, une vue sur les Alpes avec le Mont-Blanc majestueux qui est presque le seul sommet à émerger des nuages. Après cette courte pause, je pars pour revenir sur mes pas à travers la forêt. Je monte en direction de la Combe à Bernard, en passant dans la clairière où se trouve une citerne ouverte. A la fin de la clairière, il faut enjamber une cloture et le chemin, avec la végétation touffue, n’apparait pas de suite (je l’ai un cherché un peu). Le chemin traverse la forêt, et est peu marqué, les herbes hautes sont légions. Après une bonne marche, on finit par rejoindre une route forestière où nous tournons à gauche pour rejoindre la route au Pt1299 de la Combe Froide. De là on part à droite à travers le Cul d’Argent (la poésie locale est très fleurie !). On coutourne le Marais Rouge et je retrouve une portion du chemin parcouru la veille. Au Pt1294, j’ai pris à droite, vers Combe Derrière, mais je conseillerai plutôt de passer par la gauche.
Je longe la route, puis pars à gauche pour un chemin qui sur la carte s’arrête. Dans la réalité, il y a des traces d’une sente, mais il faut être attentif pour éviter de perdre cette faible sente. On longe plus ou moins le mur de pierre sèche. Je finis quand même par retrouver le chemin officiel, le plaisir de retrouver une once de civilisation étant toujours aussi grand ! Le chemin monte doucement pour couper la route forestière. Je pars à droite, mais il est plus direct de continuer tout droit. Le marquage est inexistant dans ce secteur ! On longe un mur de pierres sèches délabré et on contourne Combe Gelée. Mais sous le Pt1396, en marchant gaiement, je me surprends à m’enfoncer dans la forêt, au lieu de tourner à gauche. Je reviens sur mes pas et découvre une faible sente, peu visible dans les premiers mètres. Juste après j’emjambe un mur de pierres sèches, on contourne la Combe Gelée pour enfin monter dans la forêt dans une large sente (presque un chemin de 4×4). Le sentier monte assez fort, mais ne suit pas le chemin officiel de la carte. Il part en ligne droite sur le sommet du Mont Pelé, Pt1532. A la fin, on se bagarre avec les arbrissaux, ça monte fort et les traces se perdent. On devine que c’est le sommet, et j’ai fini par esccaler ce bref mur (passage en II, mais il possible de poursuivre pour trouver un passage aisé). Le sommet est tout juste marqué par une simple petite croix, placé au mieux. La vue est en partie bouchée par des arbres, sinon on voit les Alpes avec le Mont-Blanc dominant son monde.
Je décide de rejoindre l’autre sommet, Pt1515. Il y a des traces d’une sente que je suis donc, le cheminement est aisé bien que naviguant dans un terrain chahuté. J’arrive sur la plateforme du sommet du Mont Pelé 1515m, mais là aucune croix. La vue est plus dégagée et j’en profite pour faire un panorama. Je m’arrête, pause casse-croute, ah qu’il est doux de reprendre des forces devant un tel panorama !
Je repars à travers la forêt du Cimetière des Bourguignons (cf la course de la veille pour une explication) et retrouve la citerne avec la croix et son large chemin. Je le suis pour tourner à droite et arriver à la ferme Le Croue. Après une courte descente, on part à droite, pour passer un mur de pierres sèches et arriver dans la combe de Creux du Croue. Cette combe m’a énormement plu, c’est joli tout plein et presque sauvage (il n’y avait aucune vache lors de mon passage). Je contourne cette combe et monte à travers la forêt sur la crête. C’est le secteur le plus pentu de cette balade et en fin de course, mon énergie est moindre. J’arrive au Pt1547 et trouve une croix, je crois que c’est le sommet, mais non ! Belle vue sur le lac des Rousses et la France mais pas sur les Alpes. Je poursuis, on longe une fois à gauche puis à droite un mur de pierres sèches et j’arrive sous le sommet. Je n’ai pas fait attention et je n’ai pas vu de sente, je monte droit en haut (dès qu’on voit l’arrivée du téléski). Un simple croix marque le sommet de Le Noirmont, 1567.4m. Cette croix fut posée par le fils du gardien de la cabane Carroz, rencontré la veille. Je reste peu et pars pour rejoindre l’arrivée du téléski pour descendre par la route de 4×4 qui est la piste de ski. Je pense qu’il est possible de couper court en hors piste, en ligne droite entre le Pt1495 et Les Coppettes. Vu d’en bas et via Google Earth, cela parait possible. Qui veut tenter l’experience ?
Dans le virage de la piste de ski, on part à gauche (indicateur un peu caché par les feuilles), pour arriver dans la clairière Les Coppettes. Je coupe court et passe sous la ferme de Les Coppettes et à partir de là, je vais me diriger en hors piste grâce au mur de pierres sèches. Je passe le Pt1295, croise de la forêt, des clairières, des vaches et arrive dans la clairière entre le Pt1324 et Pt1313. Il y a une citerne et je cherche ma voie que je finis par trouver en longeant l’orée de la forêt : il faut enjamber une cloture pour trouver un chemin touffu, mais qui nous ramène à la route (Pt1299) où je retrouve mon scooter.
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