Il y a des rencontres sur le Net qui parfois finissent en rencontres réelles. C’est le cas avec André qui habite le Tyrol et qui passe les fêtes de Noël dans la région Lausanoise avec sa petite famille. Rendez-vous est pris pour une randonnée commune, j’avais envisagé le Mont-Tendre, vedette locale offrant un beau panorama (voir cette randonnée), mais la météo couverte nous redirige vers Châtel, sommet plus modeste.
La grosse difficulté fut la montée au Col du Mollendruz, il a neigé dans la nuit et avant L’Isle, la route est enneigée. Bon on va être sage sur la route ! Je retrouve André et sa famille et tout tranquillement nous arrivons au Col du Mollendruz. Nous nous garons au parking devant la location hivernale, sur une belle épaisseur de poudreuse.
Courageusement nous quittons la chaleur de nos habitacle et filons en raquettes, première sortie en raquettes de la saison, sous un ciel de plomb. Quelle idée de sortir ! Si nous n’avions pas eu ce rendez-vous, chacun de nous serait resté à la maison. Nous passons de la buvette (Chalet du Mollendruz), je vérifie qu’elle soit bien ouverte car le restaurant du Col du Mollendruz est fermé (en liquidation).
Puis nous nous enfonçons dans la forêt, ça monte un peu. Nous passons devant les toblerones, souvenir de 1939-45, peu reconnaissables sous la neige. Une petite incursion dans la bien nommée Combe à la Neige, pour repasser devant des toblerones. C’est une jolie section en forêt. Puis nous arrivons dans le contrebas du pré de Châtel, le vent souffle et déplace avec vitesse la neige. Décision est prise d’abdiquer ! On se replie en forêt, pour boire du thé chaud et rebroussons chemin pour la buvette.
Quel plaisir de trouver de la chaleur. De plus il n’y avait pas trop de monde (pas beau temps, elle est prise d’assaut), de ce fait nous avons de la place et j’ai pu discuter avec la patronne. En été ils ont des vaches de la race Montbéliarde et produise un fromage à pâte dure nommé Le Mollendruz (en toute simplicité !). Sinon les produits de la région sont mis en valeur et profitent aux estomacs vides !
Cette halte bien heureuse terminée, nous rentrons tout penaud au parking où il reste à pousser titine pour la sortir de la neige. Les flocons : petits, mais costauds !
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