Un samedi annoncé beau et je file avec Alex, mon voisin, à Montreux pour remonter les Gorges du Chauderon jusqu’aux Rochers de Naye. Bien du dénivelé et donc la descente se fera avec le train. Nous partons depuis le parking de la gare de Montreux, pour monter tranquillement dans le vieux Montreux. Après l’usine électrique (que nous voyons très peu, sauf au retard depuis le train), nous rentrons dans les Gorges du Chauderon. Les dernières constructions en béton passées (autopont), les gorges deviennent vite très belles. Le chemin serpente avec parfois un peu de pente, en dominant plus ou moins les gorges. Le chemin, souvent en béton d’un autre âge (millésime !), quelques sections, un zeste, aériennes, mais la sécurité est assurée. Il nous a fallu un peu plus de 30 min pour sortir des gorges, peu avant le joli Pont de Pierre.
Juste après ce pont, nous montons pour Nermont, le chemin n’est pas indiqué et le départ peu visible. Ca monte droit en haut à travers la forêt et c’est bien pentu, le souffle se fait court, mais nous avons un bon rythme. La forme est là. Nous rejoignons une route qui nous amène à Nermont. La brume est bien installée, mais la surprise est de trouver une palanquée de narcisses à fleurs rayonnantes. Avec le brouillard, le champ blanchit par ces narcisses et l’odeur sucrée et envoutante, nous décrétâmes une pause. Le brouillard est tenace, peu m’en chaut, profitons des narcisses !
Nous longeons brièvement la route jusqu’à la maison isolée de Clerbage où le chemin monte juste là, sans être indiquée. Nous passons devant une ruine, reste surprenant d’une fortification. Nous sortons de la forêt et en même temps du brouillard au Paccot. Ensuite une montée encore pentue pour rejoindre Chamossale. Puis une traversée dans la caillasse, pas toujours agréable, pour amorcer la montée vers Sautodoz. Ma crainte était qu’il soit encore bien enneigé, mais la neige avait bien fondue. J’aime de plus en plus ce couloir. Puis il reste à retrouver la foule dans la voie normale. Notre rythme s’est effondré (1800m de dénivelé), la fatigue se faisant sentir.
Nous arrivons au restaurant des Rochers de Naye, pris d’assaut par les touristes montés en train. Vu la masse nuageuse nous nous sommes dispensés de monter au sommet (voir cette randonnée pour la vue).
Nous marquons une pause et profitons du restaurant en attendant le train. Pour ce dernier, il n’est pas possible d’acheter des billets aux Rochers de Naye (16.60 CHF en 1/2 tarif). La descente prend 1h, mais est fort sympathique.
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