Zut, il ne pleut plus
Une journée ensoleillée, pas de nuage, tout fout le camp ! On finit par s’habituer au temps maussade. Il ne faut pas aller trop haut car la neige est encore présente. Je choisis donc un sommet modeste en Haute-Savoie : le Petit Bargy
Saint-Bruno, Le Reposoir
Après le village du Reposoir, je poursuis par la route et rate la petite route de Saint-Bruno, le parking envisagé. Un demi-tour non homologué et je monte dans ce village. Mais où vais-je pouvoir me garer ? Je trouve un petit parking sur la route filant vers Malatrait, devant un panneau d’interdiction de circuler.
AirTour
En me préparant, je babille avec la voisine qui soutient un participant de AirTour ! Air, quoi ? Saint-Hilaire AirTour, C’est une course à pied et en parapente durant une semaine. Pas grand chose à gagner, si ce n’est de s’amuser. Jean, le participant arrive et nous babillons. Puis nous partons ensemble par la route pour Malatrait. A cette ferme, la vue s’ouvre. Joli. Je laisse Jean filer à son rythme et j’adopte un rythme débonnaire. Le plein de soleil fait ses effets et j’en profite.
La Cha
Après un dernier passage en forêt, par la route, je rejoins le pâturage de La Cha où la vue s’ouvre. J’en profite pleinement. En face, la chaine des Aravis et la neige est encore bien présente. Le paysan descend avec son Land Rover, vu la route, il faut un gros 4×4. Son chalet est magnifiquement entretenu et la vue est superbe. Il y a pire comme conditions de vie !
La Grotte
Je poursuis, profite de cueillir des plantes sauvages et file. La carte mentionne une grotte, un panneau en bois m’indique le chemin (100m). Une jolie montée parmi le calcaire me permet d’arriver à La Grotte (sans se fouler pour le nom !). Une barrière protège une statue de Marie, dès fois qu’elle voudrait prendre la poudre d’escampette afin de profiter du soleil. Une cloche, forcément je tire sur la chaine. Seul l’écho me répond. La grotte est spacieuse. Une vague sentier continue de monter et je vois une autre grotte dans les hauteurs. J’y arrive, mais l’accès est technique, il faut se sortir les mains des poches. Un dernier passage entre roches me permet de rejoindre la voie normale.
Col d’Encrenaz
La montée se poursuit, un bref passage en forêt pour déboucher sur un alpage. Les vaches pâturent. Le Col d’Encrenaz devient bien visible. Dans les hauteurs, un parapente qui cherche les thermiques. C’est Jean. Je poursuis et croise son ange gardien du jour. Dernier babillage et je poursuis. Désormais la caillasse remplace l’herbe et on rentre dans un cirque où le vent s’estompe. La chaleur monte. La progression devient un peu chaotique dans ces amas de cailloux. Le chemin tourne sous la falaise et on monte dans un chemin raide. Un passage raide et délicat si humide, me permet d’arriver au Col d’Encrenaz. La vue se dégage et c’est superbe.
Le Petit Bargy
Une montée tranquille me permet de rejoindre le sommet du Petit Bargy, 2098m. Une croix marque le sommet, mais c’est le panorama qui attire l’oeil. Le Mont Blanc en grand seigneur domine les sommets. Parfait pour la pause casse-croute, par contre le secteur est venté.
Bouquetins du Bargy
Une polémique est née, suite à la décision de les abattre. Une page séparée donne les explications.
Tête des Bécus
Après une bonne pause, je repars, mais où le chemin ? Je file à l’instinct et m’aperçoit plus loin que le chemin est plutôt sur ma gauche. Pas bien grave, je profite des névés pour m’amuser à descendre en glissade. Trop bon … mais trop court aussi ! La suite est une progression dans les lapiaz, à deux reprises j’ai perdu le chemin. Cela me vaut de visiter ce terrain particulier, esthétique, mais acéré. Sans m’en apercevoir, je passe la Tête des Bécus qui n’ est pas signalée.
Descente
La suite est une descente pentue, avec un passage raide dans du terrain caillouteux ou sablonneux. Par temps humide, belle ambiance ! Au loin le couvent de la Chartreuse du Reposoir se remarque facilement. Je rentre en forêt, le chemin devient plus doux. Je retrouve ainsi la ferme de La Cha.
Retour
Un petit bonjour aux vaches, puis c’est le retour par le chemin de la montée. Il serait possible de rallonger par Fontaine Sallaz, mais je suis comblé par cette belle journée et ne souhaite pas cette version longue. Il me reste à descendre par la route d’alpage, profiter de glaner quelques plantes sauvages puis retrouver la voiture. Quelle belle journée.
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