Nans-sous-Saint-Anne
La sortie de la journée est une Via Ferrata en France, rencontre franco-suisse. Une partie du groupe vient de Mulhouse, l’autre de Suisse. Nans-sous-Saint-Anne est un petit village dans le département du Doubs, au S de Besançon. Depuis 2002, Nans-sous-Sainte-Anne est équipé d’une via ferrata, nommée les Baumes du Verneau. Verneau étant le nom d’une rivière.
Les Baumes du Verneau
Nous partons du village et passons devant le gîte où il faut s’acquitter d’une obole de 2.50 EUR pour la Via Ferrata (au gîte ou dans une boite). Comme il y a une tyrolienne, nous profitons de louer une poulie (4.- EUR) pour ceux qui n’en ont pas. Nous arrivons ensuite devant la Via Ferrata principale, exposée SO. Elle offre des secteurs pour enfants et de nombreux échappatoires permettent d’éviter les difficultés. Par contre sans un topo, c’est difficile de s’y retrouver une fois sur place. Les ponts de singe du début ont été remplacé par une tyrolienne. Le vieux chêne supportant ces ponts, presque mort, fut coupé pour raison de sécurité.
Grandes Baumes
La Via Ferrata débute par une montée puis une poutre pour rejoindre la courte tyrolienne qu’il est possible d’éviter par le sol (donc avant de s’engager par la montée/poutre !). Nous retrouvons le secteur des Grandes Baumes (baume signifiant cavité/trou). C’est très joli, un brin humide. Un ressaut vertical permet de rejoindre un autre baume. Là une traversée aérienne permet de rejoindre une vire où il faut se baisser un peu pour passer. Un nouveau mur parfois déversant permet de sortir de ce secteur des Grandes Baumes. Le soleil nous réchauffe et je trouve qu’il fait presque chaud en ce milieu d’automne.
Ressaut des Chamois
Nous retrouvons un itinéraire alpin, où la ligne de vie est toujours présente et mon plaisir est justement de ne pas l’utiliser. Un dernier ressaut vertical, facile, nommé L’Eperon permet de rejoindre par un marche le Ressaut des Chamois. C’est un surplomb, mais court. Les bras chauffent, il ne faudrait pas qu’ils refroidissent !
Petites Baumes
Nous arrivons dans le secteur des Petites Baumes où nous traversons à l’horizontal des cavités. C’est ludique et nous permet d’arriver sur une vire confortable.
Vire du Grand Corbeau
Cette vire s’avale tel une meringue double crème et permet de se reposer un peu les bras avant d’arriver à la difficulté finale.
Haute Falaise
La Haute Falaise est le secteur le plus tire bras. A nouveau un échappatoire existe. L’une de notre équipe s’y engage et doit s’arrêter pour se reposer. La corde fut presque sortie du sac, mais le repos fut bénéfique. C’est en effet tire-bras et déversant (surtout au début). En plus assez long : 40m.
Descente
Puis nous descendons par un chemin dans la forêt, il y a quelques cordes. Vers le milieu, la ligne de vie apparait à nouveau. Il est recommandé de s’y attacher, mais je trouve toujours plus joueur de m’en passer. Vers le bas, nous arrivons dans un secteur NO où l’humidité est assez présente. Il y a des échelons et les derniers je m’assure. Cela nous permet d’arriver au secteur du Château
Le Château
De là, il est possible de rejoindre le village ou de remonter sur deux Via Ferrata dans le secteur du Château. Celle classique du Château, côté difficile ou Peur et Tremblements cotée extrêmement difficile. Rien que de voir cette dernière, je savais qu’elle ne serait pas pour moi. Un panneau avertit en long, large et travers de l’aventure de ce passage. Nous nous contentons de la classique (difficile quand même), mais l’une des nôtres, Fernande, préfère rentrer. Nous partons à 4 pour monter une dalle inclinée. Puis une remontée dans un dièdre permet de rejoindre une poutre qu’il faut traverser. La difficulté est juste après. Un ressaut surplombant qui est le passage clé. Evelyne a la grulette (tremblote) et la corde est appelée en renfort. Nous retrouvons le soleil. Un dernier ressaut qu’il est possible d’échapper permet de sortir de cette via ferrata. Il nous suffit de rejoindre le chemin de la descente déjà parcouru pour retrouver le village.
Nans-sous-Saint-Anne
Nous retrouvons le gîte de Nans-sous-Saint-Anne pour restituer les poulies louées. J’en profite pour discuter avec Marc, le responsable bien sympathique. Il a participé à l’installation de cette Via Ferrata. Bref nous babillons comme des filles. Nous retrouvons nos voitures sur le parking en face de la fromagerie où nous profitons d’acheter des fromages et autres produits de la région.
Source du Lison
Nous prenons les voitures pour filer vers la source du Lison. Le secteur est à l’ombre, à notre grand désespoir, mais lorsque nous arrivons à la résurgence du Lison, nous sommes enchantés des lieux. C’est superbe et grandiose. Un chemin permet ensuite de s’enfiler dans un tunnel sombre et étroit à la fin, pour déboucher sur une plateforme taillée dans le calcaire qui offre une vue imprenable sur la source vauclusienne du Lison.
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