Localetti
Locatalli est le refuge juste attenant aux trois cimes (Tre Cime) des Dolomites (Italie). L’idée est de visiter les lieux. Le refuge est injoignable par téléphone ou autre et de toute façon d’après l’office du tourisme local, toujours plein. On se rabat donc sur une randonnée à la journée.
Sexten
L’idée est de faire une boucle et nous prévoyons le trajet en bus depuis la ville de Sexten (Sesto). Un premier bus permet de rejoindre, pour 1.50 EUR, le fond de vallée du Val Fiscalina. Nous arrivons devant le refuge Fischleinbodenhütte, plutôt un 4 étoiles avec tous les équipements pour touristes. Un vaste parking payant est attenant. Ça sent le lieu hyper touristique !
Refuge Fondi Val
Nous quittons ces lieux par un large sentier à plat. Le cadre est posé, les montagnes sont acérées et hautes. Une petite ambiance de Patagonie. C’est tranquille et nous arrivons devant le vaste refuge Fondi Val et son restaurant. Bien du monde doit arrêt la balade ici. . Il y a quelques animaux (canards, lapins) et des jeux pour les enfants. Là, nous rentrons dans la réserve naturel de Tre Cime. Un panneau nous informe des nombreuses interdictions.
Refuge Locatelli
Le sentier se poursuit, parmi les pins, puis file sur la droite en direction du refuge Locatelli. Le sentier est en pente régulière, sur un lit de caillou, entouré par des pins. De toute beauté. C’est régulier et nous croisons bien du monde. Nous prenons de la hauteur et cela permet de profiter de ce monde montagnard aux cimes acérés. Vers 2100m, la vue se dégage en partie et nous pouvons profiter des sommets plus lointains. La montée se poursuit et les pins deviennent plus rares. Un joli passage dans le rocher puis une pente agréable permet de traverser un plateau. Il y a deux lacs qu’on découvre de plus en plus. C’est une zone humide avec bien des linaigrettes. Une dernière montée, fait passer devant une ferme puis nous arrivons au refuge Locatelli.
Bigre c’est l’industrie ce refuge, ça grouille de monde. Par contre le cadre est grandiose, bien sûr avec les Tre Cime (trois dents) et les autres sommets acérés. C’est magnifique. Il y a du monde de partout, je n’ose imaginer la foule en plein été. Je profite de notre pause pour visiter le refuge, les réfectoires sont pris d’assaut par les affamés, mais je peux visiter les dortoirs en toute tranquillité. Ambiance spartiate dans les grands dortoirs. On dirait un camp militaire. Pas très sexy !
Col
Après la pause, nous partons par un sentier agréable. Le secteur devient plus minéral et le sentier contourne le sommet du Tore du Toblin. C’est une légère remontée. Nous arrivons à un col, et filons par le mauvais sentier (on s’y perd un peu ici). Demi-tour et nous voilà à nouveau sur de bons rails.
Nous descendons un sentier extrêmement joli, dans une sorte de mini canyon, avec des marches en bois. Par temps de pluie sûrement délicat.
Le décors devient très minéral et le sentier devient pentu avec de nombreux zigzags. Il se joue de la topographie, avec de nombreuses marches d’escaliers. Quel cadre magnifique. Par contre aucun bête sauvages. Depuis le début de la balade, excepté quelques passereaux et une horde de choccards à la cabane, rien. Sinon une fugace disparition d’un petit mammifère, non reconnu.
Rifugio Dreischusterhütte
La descente est longue et nous finissons par arriver sur le vaste lit d’un torrent. Reste de dolomie. Par contre un coup d’oeil sur la montre, me met en alerte. Notre rythme débonnaire devient problématique, pourtant nous étions assez juste avec les heures sur les rares panneaux. Le bus est dans 45 minutes et il reste 3 km. Décision est prise, je prends de l’avance, au pire, je rentre en solo pour revenir avec la voiture récupérer le reste de la troupe.
Je mets la 5e vitesse et file parfois en courant. Je passe devant le refuge Dreischusterhütte (rifugio Tre Scarperi) et ses quelques moutons. Je n’ai pas le temps de profiter du refuge. Je suis la route de 4×4 qui se transforme en route carrossable. Je marche d’un bon pas, en scrutant la montre et la carte constamment.
Auronzo
Je poursuis cette marche rapide et reste sagement sur la route. Il y a des sentiers, mais pas le temps d’explorer. In fine j’arrive à l’arrêt du bus à Aurenzo environ 10 minutes avant l’heure. Ouf !
Puis la surprise est de voir le 2e de la troupe, 5 minutes plus tard et le dernier membre … 2 minutes avant. Certes essoufflé !
Bus
Le bus pour Sexten coûte 3 EUR, mais il faut changer et s’arrêter à un arrêt isolé (20 minutes d’attente). L’abri est dans un lieu perdu, juste après un virage. Le pire est que le chauffeur du 2e bus a failli ne pas s’arrêter. A coup de grand gestes, il finit par stopper, non sans pousser une gueulante en allemand. Ah les italiens !
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