France | Ain

Un soleil poussif, une mise en route tardive et une tendinite qui tarde à passer. Alors on va où ? Lors de ma première visite au Colomby de Gex J’avais prévu une autre randonnée, mais la météo nuageuse et le temps d’accès m’a fait changer d’option au dernier moment. Enfin il faut que je compose avec une tendinite du talon qui … traine les pieds !
Lors de ma visite au Colomby de Gex en 2011, j’étais passé dessus une grotte, recouverte de neige. Je savais qu’il me fallait revenir pour m’éviter quelques troubles psychiatriques. Ce jour est le grand jour, l’émotion m’étreint !
Je me gare dans le parking de la station de ski du Col de la Faucille, secteur bien touristique. Je longe la route qui s’enfonce en forêt prenant l’option la plus douce pour mon talon. Le cheminement par la route est malgré tout joli. Je croise pas mal de monde dans ce secteur. Puis on sort de la forêt pour une section douce le long des pâturages. A la ferme Le Crozat, le chemin perd un peu d’altitude dans une forêt éparse.
Nous en sortons après une bonne marche pour remonter dans les pâturages et arriver au Chalet de le Chenaillette. Et là je me suis régalé à récolter des épilobes à feuilles étroites, dites tisane des hommes. Non que ma prostate déraille, mais que ça m’amuse ! Puis des orties et devant la ferme, j’ai trouvé une palanquée de chénopode bon henry. Alors ça c’est le meilleur légume sauvage. C’est l’épinard sauvage, juste excellent. Les orties c’est bien plus fade en fait ! Donc je fus fort occupé pendant un bon moment !
La suite est en hors. Il faut remonter le lit d’un petit ruisseau à sec et après un arbre isolé nous arrivons à la grotte. Elle est facile d’accès, juste un peu humide et donc glissant. C’est un simple trou avec juste au fond une brèche. On fait vite le tour du propriétaire.
Ensuite je poursuis mon hors piste, passe devant un trou profond, juste protégé par des parpaings et file vers le sommet du Colombey de Gex, occupé par les vaches. La vue est en partie bouchée sur les montagnes. Les vaches sont curieuses et s’agglutinent vers moi et un couple de touristes dont la femme prend peur. Mais non elles sont justes curieuses et vienne nous léchouiller !
J’amorce la descente. Le passage du Pas de l’Echine est très beau. Ensuite deux sommets en descente puis remontée pour arriver au Mont Rond qui marque la fin de la crête. De là, descente vers la ferme Le Crozat où il m’a fallu plusieurs aller-retours pour trouver le sentier. A l’aller j’avais pris la route, je vais donc varier les plaisirs. Le sentier est un ancien sentier abandonné qui est plus ou moins visible. En arrivant à la piste de ski, je l’ai perdu et ai continué dans du hors peu confortable. Je rejoins une autre piste de ski et là c’est la descente dans la piste de ski pour retrouver le parking.