Dent de Nendaz
La Dent de Nendaz est un sommet qui domine le domaine skiable de Haute-Nendaz. La saison du ski de piste est terminée et c’est l’occasion de profiter des pistes pour remonter (et descendre !) et de profiter de faire le sommet de la Dent de Nendaz au passage.
Haute Nendaz
Je profite que le printemps est bien avancé pour aller le plus haut possible avec mon véhicule. La route est dégagée jusqu’à Pracondu (1600 m), dans les hauts de Haute-Nendaz. Le départ du télécabine est bien plus bas (1400 m) et en fonctionnement de l’enneigement, il faudrait partir plus bas.
Je pars à pied, portant à la main les skis et peu après, je peux les chausser. Tiens les crocus sont déjà bien présents, c’est joli. La piste est tranquille et file vers la fin du pâturage pour s’enfoncer en forêt. Dans ce début de forêt, je vois plusieurs traces de cerfs et oh surprise un écureuil qui traverse la route. Mignon tout plein.
Croix de Jean-Pierre
Je remonte et passe un virage et surprise la neige est désormais une denrée rare. Hum, je peux encore remonter sur le côté avec quelques passages à l’arrache. Bon les peaux sont habituées à ce genre de sport. Il y a un circuit ski de randonnée (Movement), mais les passages en forêt sont totalement déneigés. Donc je reste sur le bord de cette piste de ski. Je croise un père et sa fille (Nicolas et Manon) qui descendent à pied.
Tracouet
Je poursuis et sors de la forêt vers le bas d’un téléski. Peu après, je croise une dame avec son chien, eux aussi à pied. Bon je dois être à contre courant aujourd’hui. Un bref petit effort me permet de rejoindre le plateau de Tracouet. La vue s’ouvre sur ma droite avec le secteur de Savoleyres de Verbier. Joli.
Je ralentis et devine le lac de Tracouet avec la glace bleutée. Devant moi se dresse la face N de la Dent de Nendaz. Je traverse le plateau et remonte doucement, mais sûrement. Je suis dans la face et rejoins après quelques conversions la crête.
Crête
Je poursuis sur la crête qui permet de skier, sauf que j’arrive à un passage déneigé. Bon, va pour porter les skis et passer dans la face O. Je reviens sur la crête et poursuis en skiant. Les conversions se font de plus en plus nombreuses et techniques. Vers 2350 m, la pente se redresse et la neige devient moins pressente. Désormais il faut poursuivre à pied. Les skis filent sur le sac, mais ils sont taquins aujourd’hui et veulent faire des bisous aux rochers et arolles (très joli par ailleurs). Les bougres. Le secteur est joli, mais demande de se sortir les mains des poches.
Dent de Nendaz
Je rejoins le chemin d’été, désormais il n’y a plus de neige. C’est pentu, mais joli. Après une bonne marche, je rejoins le plateau sommital de la Dent de Nendaz et ses rochers. Une croix, un plot en béton et une poutre en guise de décoration. Mais quelle vue, presque du 360°. Du massif du Mont-Blanc, aux Alpes valaisasannes, vallée du Rhône et cie. Que du beau monde.
Je marque une bonne heure de pose et profite du soleil, plus ou moins voilé.
Descente
Il faut se résoudre à descendre et la seule option skiable aujourd’hui est la face N de la Dent de Nendaz. Je file brièvement par la croupe et descends dans cette face N. C’est pentu, mais cela reste agréable, par contre la neige est presque pourrie et difficile à skier. Va pour faire de grands virages. je surveille ma descente pour éviter de filer dans des pentes inconnues. Je vise sous les paravalanches, il faut passer une dépression par la gauche. Je pousse un peu et arrive sur la piste. Ah, là la neige est bien plus agréable.
La Maretse
Je descends sur la piste de ski, du pur bonheur, c’est agréable à souhait. La large piste descend à travers la forêt de Maretse.
Tsâblo Plan
Puis je passe devant un chalet isolé de Tsâblo Plan, mignon tout plein. Plus loin, une bifurcation et il a fallu réfléchir et résister à l’envie de poursuivre par la piste. J’emprunte une route sur la gauche, presque à plat qui me ramène au pâturage du début et le parking du jour à Pracondu.
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