Lac de Cheserys
La veille nous sommes montés aux lacs de Cheserys pour dormir sous tente. Nous sommes dans une réserve naturelle et en France il est autorisé d’y passer la nuit. Il est possible de dormir à la cabane du Lac Blanc, un chemin y mène en quelques minutes (voir cette randonnée). Le matin réveil vers 6h pour profiter du lever de soleil sur les Alpes. Les photographes sont de sortie. Moment rare dans mes randonnées.
Après cette long intermède, l’heure du déjeuner sonne. Wouah, en face du Mont Blanc et de tant d’autres sommets mythiques, des glaciers et d’un soleil généreux, c’est magnifique.
Puis vient l’heure de la baignade. Brrr, lac est frais, le plus résistant de l’équipe est un écossais. Des durs à cuire les écossais côté climat.
Puis nous partons en direction des autres lac de Cheserys. Exactement par le chemin de la veille, mais comme il fait grand beau, ce sera l’occasion de voir ces lacs. Sentier pentu pour démarrer, mais vite nous voyons le lac suivant.
Tritons
Encore un lac et la surprise de voir de nombreux tritons. Je croise une dame qui dirige un groupe d’américaine. Elle nous dit que la baignade est interdite. Tiens, ça sent l’accompagnatrice. Bingo une danoise. Par contre cette information, car je n’ai pas vu d’interdiction pour se baigner. De retour au Col des Montets, je vérifie auprès de la maison du parc et il est tout à fait possible de se baigner !
Les Deviets
Encore un lac et nous retrouvons le chemin de la voie normale. Bigre que de monde. Et pourtant le téléphérique de la Flégère est à l’arrêt cet été (démontage et ligne déporté sur un versant moins exposé au vent).
Nous marquons une pause casse-croûte en léger contrebas du chemin (Les Deviets), devant un gros bloc rocheux. Il y a plein de myrtille. Tiens un gypaète, enfin il me semble, passe dans les hauteurs.
La Remuaz
Puis nous repartons, passons devant la gouille sous le Lac de la Remuaz. L’occasion de profiter de l’eau de cette gouille, mais en la filtrant. Une libellule égaye ce temps. Jolie gouille.
Col des Montets
Puis c’est la descente finale, d’abord en pente douce, puis raide. Le poids du sac et la fatigue rende la progression longue. Je me mets en pilote automatique. Il doit être mal réglé, car la gravité me rappelle à l’ordre. Va pour une éraflure, mais en deux sorties, je me gamelle. Attention Daniel !
Bien du monde dans ces pentes finales. C’est joli, mais la fatigue brouille l’image. Le plaisir est de retrouver le col des Montets et sa buvette (et toilettes !). Profiter de la maison du parc, c’est intéressant (la visite se poursuit au sous-sol). Il y a des livres intéressants à acheter.
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