Mont Gerbier de Jonc
Le Mont Gerbier de Jonc, un des sommets du tourisme en Ardèche. Très visité, c’est un lieu touristique. Cette montagne, comme de nombreuses dans la région, sont des restes de l’activité volcanique. Dans la région, on les appelle des Sucs (éruption peléenne : lave relativement visqueuse formant difficilement des coulées de lave qui s’accumule alors au point de sortie en un dôme de lave).
De mon côté, ce sont plutôt des souvenirs d’enfance en famille ou jeune adulte (le secteur est privé et l’accès était payant).
Depuis, l’accès est à nouveau libre (quoique l’État français verse 20’000 EUR par au propriétaire) et restreint en journée et hors temps pluvieux.
Marché
Depuis le parking, nous visitons les petites échoppes en bois avec vente de produits locaux (fromage, charcuterie, miel et fruits) puis la maison de vente de livres.
Montée
Nous partons par un sentier et le ton est vite donné : c’est raide, sablonneux, caillouteux et la roche patinée. Il y a un sens (un sentier pour la montée, un autre pour la descente). Il faut avoir un bon pied, des passages sont équipés de grosses cordes. En moins de 20 minutes, nous sommes au sommet du Mont Gerbier de Jonc. C’est un plateau sommital rempli de petits cairns (le terreau est fertile !). La vue est à 360°. Par beau temps, Mont Blanc au loin.
Descente
La descente est du même acabit, raide, poussiéreuse et sur du rocher patiné. Plusieurs passages avec corde. Le cadre est joli et plusieurs rochers superbes. Il y a un dernier passage clé, juste avant le replat : une corde droit en bas, avec du rocher bien patiné en bas. Technique.
Sources de la Loire
Nous passons devant un joli coin picnic puis un restaurant. Dessous, un sentier descend vers une des premières sources de la Loire (le plus long fleuve en France). Il n’y a presque plus d’eau en ce jour, mais le passage dans le bois (surtout des hêtres) est charmant.
Nous traversons une route, pour longer une route secondaire. Nous passons devant la deuxième source, mais à sec.
Un sentier nous fait remonter dans une forêt et longer la troisième source. Là, il y a enfin de l’eau. Charmant. Deux grenouilles dans l’eau égayent cette montée.
Restaurant
Nous bifurquons à gauche pour sortir du bois et traverser un pâturage. Des chevaux dans le pré et notamment un restaurant, son échoppe à souvenirs (bien achalandée) et surtout une fontaine à l’entrée avec l’eau de la source de la Loire. Toujours aussi bonne.
Il reste à prendre une collation pour clôturer cette visite touristique.
Conclusion
Le Mont Gerbier de Jonc est un grand classique, très touristique, le sommet demande un pied sûr. La récompense est de boire l’eau de la source de la Loire et de manger une spécialité locale.
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