Pointe de Masserey
La Pointe de Masserey est un sommet qui domine le vallon de Réchy dans le Valais (val d’Hérens). J’ai déjà tenté une ascension à ski (voir cette randonnée), mais stoppé par le danger d’avalanche.
Aujourd’hui est le grand jour, il va falloir faire preuve de bravoure.
Mayens des Pras
Nous partons depuis le parking des Mayens des Praz, la route est de suite enneigée. Nous traversons ce hameau et filons en direction de la forêt. Au premier panneau jaune (juste avant le Pt1676), il faut rester à droite sur la route puis juste après monter à gauche dans la forêt pour le chemin d’été.
Pra ô Chéin
On suit un large sentier d’été, pour ensuite déboucher dans la clairière de Pra ô Chéin. La vue se dégage en bonne partie et il y a quelques chalets. Joli.
L’Arpette
Un bref passage en forêt, nous permet de déboucher dans le bas du pâturage de l’Arpette. La vue s’ouvre de plus en plus et avec le soleil du jour, c’est magnifique. On rejoint les chalets de l’Arpette, avec leur belle épaisseur de neige sur le toit. Petite pause pour discuter avec un groupe puis on repart. Tiens le lièvre est aussi passé par là.
On poursuit et peu après il y a une bifurcation, pour nous ce sera à gauche. Plusieurs traces existent, mais nous suivons celle qui passe par le chalet isolé de l’Arpette à 2200m. Il y a une croix, un joli chalet et une vue panoramique. En plus en ce jour, un passereau squatte les lieux et chante. Superbe.
Pointe de Masserey
La suite se fait plus pentue et j’impose les distances de sécurité. Le souffle se fait un peu plus court. Un plateau et nous abordons la pente finale pour le vaste plateau sommital. Au loin on voit le cairn sous le Pt2732, mais difficile de deviner où est le sommet d’hiver (Pt2732) de la Pointe de Masserey. Cette dernière est impressionnante. Nous arrivons sur le plateau sommital. Une pente agréable permet de rejoindre le sommet d’hiver (Pt2732) de la Pointe de Masserey. Il n’y a ni croix ni cairn, donc pour nous c’est un groupe et les traces qui nous ont aidées.
De là, la vue est panoramique. Tant de pause en adéquation avec la belle journée et comme nous sommes montés assez vite, nous avons du temps.
Vallon de Réchy
Pour la descente et le retour, plusieurs itinéraires sont possibles. Par le chemin de la montée, par le Mont Gautier (section raide ensuite), par le col de Cou ou par le Pas de Lovegno. Seul je serai parti par le Mont Gautier, mais la démocratie décide du Pas de Lovegno.
Nous descendons par les jolies pentes, en neige poudreuse, en contournant le Pt2587. Nous croisons bien du monde en train de monter. Puis on arrive dans des pentes douces où le but est d’optimiser le parcours sur les skis sans remettre les peaux.
Pas de Lovegno
Puis on remet les peaux. Le vallon de Réchy est de toute beauté avec droit devant les Becs de Bosson. Sur notre droite, sous la Pointe de Masserey, un chamois arpente la face en quête de nourriture. Pour le Pas de Lovégno, trois itinéraires sont possibles. Le plus court à l’E du Becca de Lovégno (aucune trace ce jour), par le chemin d’été (une trace) ou le plus fréquenté à l’E de la Maya (aussi un chemin d’été). Nous optons pour ce dernier, non sans faire un petit détour par un monticule au-dessus du Pt2776 pour profiter de la vue sur le vallon de Réchy.
Une montée par plusieurs conversions sans soucis (fort jolie) puis un replat nous permet de rejoindre le Pas de Lovegno.
Il est possible de passer par le Becca de Lovegno, de vue cela semble sans soucis. Nous préférons descendre directement. Attention à ne pas filer dans le vallon de Lovégno, mais à viser le Pt2556.
Arpette
De là, en ce jour, c’est un gavage de poudreuse. Il existe bien des variantes plus ou moins pentues. On passe devant le chalet isolé de l’A Vieille, puis après un peu de recherche traversons un cours d’eau enneigé pour rejoindre les chalets de l’Arpette
Là, la neige devient plus lourde et délicate car bien trafolée. C’est moins rigolo. On descend le pâturage pour retrouver la forêt et son sentier pentu. Ca file vite. Puis le pâturage de Pra ô Chéin. Un dernier passage en forêt permet de retrouver la route des Mayens des Pras ski aux pieds. Pas belle la vie ?
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