Chaine des Aravis
La chaîne des Aravis est une petite chaîne en Haute-Savoie, mais qui offre de bien jolies randonnées, avec la vue sur la chaîne du Mont-blanc. J’avais pensé venir au sommet de Tardevant en skis de randonnée, ce sera in fine en été.
La Clusaz
Je me gare dans les hauts de La Clusaz et retrouve les lieux de ma dernière sortie en skis de randonnée.
Chèvres
Je pars tranquillement par la route d’alpage, lorsque les chèvres descendent pour rejoindre la chèvrerie. Trop mignon. Je poursuis et croise bien du monde, dont des enfants qui ont passé la nuit dehors. Heureux de cette expérience, mais content de retrouver les parents pour un vrai petit-déjeuner.
Refuge de la Bombardellaz
La route s’enfonce en forêt et par des raccourcis, nous grapillons quelques détours. C’est joli ce passage, il y a des myrtilliers pas encore en fruit. Un retour sur la route pour monter et j’arrive au refuge de la Bombardellaz où la vue s’ouvre. Voulant visiter l’intérieur, je me dis que cela mérite une taxe de séjour (coca à 3.20 EUR). C’ est Lucie, une étudiante, qui m’accueille chaleureusement. Long babillage avec elle car elle veut s’engager sur des métiers liés à la montagne, dont peut-être accompagnatrice. Sinon l’intérieur du refuge est fort joli avec des tableaux peints à la main. Le patron est aussi fort sympathique.
Entre deux combes
Je poursuis par le chemin au-dessus du refuge et profite d’une fontaine pour me rafraîchir. Je croise bien du monde dans cette section en partie parmi les arbres. Il est possible d’aller directement au lac de Tardevant. Puis à une barrière, je file à gauche, un grand-père me dit qu’il revient ici car hier il a raté la bifurcation.
La suite est fort jolie, la vue se dégage à nouveau et les rochers produisent une belle ambiance.
Bifurcation
Je poursuis, le chemin redevient plat, mais c’est là qu’il faut être attentif : il faut partir à droite pour la combe de la Grande Forclaz, mais il n’y a aucun panneau et le départ du chemin est peu marqué. Je remercie donc le grand-père (enfin il est désormais loin derrière moi) et file par cette sente. Le sentier devient mieux tracé après.
Combe de la Grande Forclaz
Le sentier monte, mais n’est pas celui de la carte. Pas grave, il est bien marqué par des points rouges. Il devient de plus en plus rocailleux pour finir dans des pierriers. Je croise un troupeau de mouton, qui cherche au maximum l’ombre en cette plutôt chaude journée. La vie est dure avec de la grosse laine sur soi. Par contre aucune trace de bouquetins ou chamois. Dommage. La pente est régulière, mais c’est pentu. Les muscles chauffent. Quelques névés permettent de faire tomber localement la température.
A la fin la pente se fait plus prononcée et les muscles redoublent d’effort. J’arrive sur une crête ventée. La vue s’ouvre sur les Alpes, mais les nuages sont venu envahir le ciel. Mazette, la météo a annoncé des cumulus, pas plus. Les bougres. Le sommet du Mont Blanc est coupé, mais la ligne de crête des Alpes reste visible.
Faille
Je poursuis sur le sentier qui longe la croupe, puis file en dévers et le chemin finit par s’évaporer. Je monte au mieux et retrouve le sentier et le marquage rouge. On traverse des gradins rocheux déversants. L’ambiance commence à devenir alpine. Surtout on se dirige vers une large faille sur la gauche du massif, bien visible.
Là, le chemin se met à monter. On ne devine pas la suite. Ça devient raide, les mains sont utiles pour garder l’équilibre. Avec la fatigue je ressens un peu le vertige, mais je me montre courageux et ne pleure pas. Je trouve ce passage tellement beau. Le sentier se joue de la faille. Élégant.
Tardevant
J’arrive à un col. Le sommet de Tardevant est juste en face. Je rejoins la crête qui est confortable, mais déversante des deux cotés. Cela fait son effet. Je rejoins le sommet de Tardevant marqué par un gros cairn. La vue reste bien voilée, mais ratisse large (voir cette randonnée à la Pointe Percée pour la vue). Je marque une pause sur l’antécime plus loin.
Lac de Tardevant
Je rebrousse chemin et descend par un sentier dans la rocaille. Ça devient pentu, mais que c’est joli. Je traverse un troupeau de moutons, puis j’arrive au fort joli lac de Tardevant. Je discute longuement avec des gens de Toulouse, puis descend.
Paccaly d’en haut
Le chemin repart en descente dans la rocaille. Je croise bien du monde qui monte. Devant la ferme Tardevant on suit brièvement la route d’alpage, pour continuer ensuite sur un sentier. Il descend tranquillement parmi les aulnes pour arriver au chalet de Paccaly d’en Haut. Fort joli chalet.
Fromagerie
De là, il suffit de suivre le chemin qui descend dans le pâturage puis quelques arbres. Je croise une famille qui va passer la nuit à Paccaly d’en Haut. Les enfants sont tout contents. Je retrouve la route qui me permet de rejoindre le parking, non sans faire un détour à la chèvrerie resaluer les biquettes et profiter de leurs produits (délicieux en plus).
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